lundi 30 juillet 2007

Y'en a qui s'emmerdent plus que moi...

Oyé oyé braves gens!
Ce soir, aux infos, j'ai découvert cette petite chorégraphie réalisé dans une prison philippinaise!
Je n'ai pas pu résister... et du coup, je vous fais la totale "Thriller" revus et corrigés!

Donc commençons par le comique pénitencier...



Pire encore, la version Indienne!



Poussons la visite de l'Asie jusqu'au Japon et un film d'animation revisté sauce Jackson!



Moins asiat que ça, mais tout aussi... étrange! ou: comment mettre de l'ambiance au mariage de la cousine Germaine:



Enfin: quand le cinéma s'en melle...



Enjoy... ;)

samedi 14 juillet 2007

J'ai faillit sombrer...

Oui, j'ai faillit sombrer, je me suis rattrapé aux branches in extremis...

En quelques mots, et en quelques 15 jours, j'ai faillit perdre mon boulot (d'ailleurs, il est en sursis pour le moment...), je vis en couple mais tout seul et la situation s'éternise, ma mère quitte son mec mais lui ne le comprend pas, j'apprends que ma grand-mère n'a apparemment plus trop envie de se battre contre son cancer généralisé et se laisse aller, mon père m'a fait mariner 3 mois pour rien, j'ai plus aucun rythme de vie vu que mes sessions à Londres sont finies, etc... donc au final, je remplissais ma vie avec ce que je pouvais, pour mon "plaisir" du moment, comme le repas qui m'a bien occupé un bon moment, ou avec une énième touche de décoration dans mon appart, mais quand tout cela arrivait à terme, ben... rien! Du vide! Il ne me reste rien. Si: un mur rouge, une étagère, et un bon souvenir d'un bon repas avec des gens biens (et de la vaisselle!) mais plus rien pour m'occuper l'esprit et m'empêcher de penser. Oui, contrairement à certains qui agissent mais ne pensent pas, moi j'agis peu dans ma vie de tous les jours, mais qu'est-ce que je pense! Parfois je passe 15h au boulot à n'avoir rien d'autre à faire qu'à penser...
Ben vous savez quoi? La réflexion n'est pas l'amie du déprimé! C'est même plutôt la goûte d'eau qui ferait passer du déprimé au dépressif... Et j'ai faillit franchir la ligne.

Ces derniers temps, j'étais morose, limite mélancolique, je trouvais que rien n'avais de goût dans ma vie (à part les quelques touches que je me créais parfois pour occuper les vides!) et je n'avais presque plus goût à rien. Même mon couple n'avait plus d'attrait pour moi. Trop d'attente. Pas d'attenteS, mais juste l'attente du retour de l'autre. L'attente en vain, dans le noir complet ou presque.
Et, comme tout cercle vicieux, cet état d'esprit s'auto-entretenait, car je me reprocher moi-même mon égoïste insensibilité, et donc ça me faisait déprimer de plus belle...
Comme j'ai dit à mon homme, j'avais déconnecté! Toute la partie émotions de ma personne était tout simplement mise en veille, pour ne plus ressentir les souffrances qui s'accumulent depuis trop longtemps. Ça fait deux ans qu'elles s'accumulent. Là, la coupe était pleine. On ne pouvait plus rien ajouter. Mais le problème, c'est que dans cet état de veille émotive, je ne ressentais plus la douleur, certes, mais je ne ressentais plus la joie non plus. Le bon comme le mauvais passaient, insipides, et moi je m'enfonçais dans cet état d'esprit.

L'électrochoc est survenu il y a quelques jours à peine. Une discussion avec mon homme sur MSN. Là, il n'avait pas le moral pour diverses raisons, et moi je lui dis clairement, comme quelqu'un qui n'a plus rien à perdre, de ne pas attendre de compassion de ma part, il n'y en aurait pas. J'étais physiquement incapable de trouver en moi la moindre parcelle de réconfort pour lui. Aucun mot ne venait. J'étais mort de l'intérieur. Et il l'a très mal prit, ce qui est compréhensible.
Mais rien... ça m'a attristé, mais pas fendu le coeur. J'en ai parlé à des amis qui n'avaient pas les mots pour nommer ce que je vivais. Et même, j'étais éteint, donc ces mots ne m'auraient peut-être pas touchés. Le lendemain, une amie passe à mon boulot, je souris parce qu'il faut montrer bonne figure (je montre toujours bonne figure, même si rien ne va... un héritage de ma mère dont je me serais bien passé!), et je lui raconte mon épisode MSN avec mon homme, que ça l'a vexé, et, comme tout le monde, elle me dit que c'est normal, qu'après tous les efforts que j'ai fait et depuis le temps que j'attends son retour, j'ai le droit de craquer, etc... comme j'avais déjà maintes fois entendu... Elle me redonne la pèche, un peu, puis elle doit partir.

Et là, sans que je ne comprenne comment, seul dans ma boutique, j'ai -presque physiquement- senti mon coeur battre! Certes, le sang circulait toujours, mais ça ne m'empêchait pas de le sentir mort... Et une pensée m'a traversé l'esprit: "je l'aime". Cette expression, devenue affligeante de banalité dans mon couple, a comme par magie retrouvé tout son sens. Et j'ai été soudainement heureux! Je me suis littéralement senti me remplir de vie! Je n'étais donc pas devenu une machine, insensible et automatisée, mais je pouvais encore éprouver des sentiments! Ridiculement, j'ai appelé deux amis, dont Gauthier, pour simplement leur dire "je l'aime!" comme si c'était un vrai miracle! D'ailleurs, c'est en lisant ces lignes qu'il doit enfin comprendre pourquoi je lui ai passé ce coup de fil bizarre à minuit passé!
Je me suis redécouvert vivant... Ça m'a fait un bien fou! Depuis, mon homme ne me parle plus, et je ne sais pas quand il me reparlera, mais je recommence à vivre. On dirait un enfant qui découvre la vie! Tout m'émerveille! A part le poids que j'ai sur le coeur à cause du mutisme de mon cher et tendre, tout me semble si bon et j'en profite!

Samedi soir (enfin... ce soir, vu l'heure!) j'avais prévu une soirée "mets-toi la tête à l'envers pour oublier" et elle va se transformer en "vis! profites! fais la fête avec des amis!"
J'espère que ça va aider quelques personnes de mon entourage à mieux comprendre mon comportement de ces derniers temps, mon cynisme accru, mon indifférence sur certains points, et même pourquoi je n'avais presque rien posté ici depuis un moment... Et surtout à mon homme que je l'aime, ce couillon sur son île! En tous cas, si ce n'est pas intéressant à lire, ça aura au moins eu le mérite de me soulager de le dire... Je ne sais pas me dévoiler de vive voix. Je le fais par écris, c'est déjà ça!

PS: après relecture, on dirait un délire à la Amélie Nothomb! Je dois avoir besoin d'une thérapie, non? Ce n'est pas voulu, en tous cas, que ma mise au point perso tombe en même temps que celle de Gauthier...Mais c'est pas grave, si on croit à un coup monté ou si ça ne plaît pas aux Courageux Anonymes, m'en fous royal! On est pas là pour leur plaire... puis si leurs vies sont si passionnantes et épanouies que ça, pourquoi les remplissent-ils avec les nôtres, hein? ;)

mercredi 11 juillet 2007

Je suis une Desperate Housewife…

Le constat s’impose : je suis une Desperate Housewife… et comment j’en suis venu à ce constat ? En me rendant compte que, l’organisation de mon petit brunch-orgiaque passée, je n’avais rien d’autre à faire qu’à me consacrer à finir la décoration de mon appart…

Oui, c’est pathétique, je sais, mais je suis une Bree Van Der Camp en puissance, je redécore mon intérieur, j’achète de la vaisselle à Londres pour compléter mon service, j’organise des repas où je tente d’en mettre plein la vue et les papilles au détriment de ma nuit de sommeil, je prépare le retour de mon homme, etc… Bref : je suis l’image même de la pétasse qui tient son intérieur en attendant le retour de son homme. Sauf que le mien ne rentre pas le soir, mais, peut-être fin juillet/début août. Sinon, rien à dire, je suis bien une de ces paumées qui occupe sa vie comme elle peut !

Une bonne dose de Bree pour le « paraitre » en toutes circonstances, mais aussi pour l’envie de se la péter quand elle reçoit en mettant les petits plats dans les grands et le coté névrosée qui intériorise tout. Un peu de Gabrielle dans mes achats compulsifs pour oublier, mais aussi dans le plaisir de plaire (ok, j’ai pas de jardin, mais internet et un vaste jardin, et même si je ne consomme pas le fruit défendu avec un beau jardinier comme elle, j’aime voir que je plais encore, malgré mon grand âge !). Un peu de Susan pour mon coté maladroit avec les autres ; je ne suis pas toujours une bonne source de réconfort, j’ai appris à toujours mettre le doigt là où ça fait mal, et je ne sais pas forcément fonctionner autrement. Et enfin un peu Linette pour mon coté « femme au bord de la crise de nerfs » perpétuel, toujours prêt à péter un câble et parfois prêt à tout pour arriver à mes fins.

Ok, j’en entends déjà certains dire « oui mais c’est normal, ces persos sont créés pour qu’on se reconnaisse tous un peu dedans, blablabla, blabla… » Certes, c’est fait pour. Mais dans les traits de caractère. Moi je me reconnaitrais plutôt dans le côté paumé et désoeuvré. J’ai pleins de centres d’intérêts, mais aucune vraie passion. Aucun passe-temps prenant, aucun rythme de vie qui remplisse les blancs de mon existence. Limite je me dis presque que si je m’inscrivais à une salle de gym ou un club de macramé, ça donnerait une certaine cohérence à ma vie ! J’en suis à ce point-là !

Et puis voilà que je passe mon temps à me plaindre, maintenant ! Manquait plus que ça !

Allé, c’est décidé, ce WE, je vais fêter le 14 juillet dignement ! Me mettre minable, c’est mon seul but du moment ! J’ai 3 litres de vodka sous la main, ça devrais suffire, non ? J’ai besoin d’oublier pas mal de choses, j’espère donc y arriver ce coup-ci… Et après, je vais peut-être aussi me pencher sur toutes ces choses qu’on s’est tous promis de faire un jour mais qu’on remet toujours à plus tard…

lundi 9 juillet 2007

Et une orgie, une !

Encore un week-end qui passe… et encore un pays du tiers-monde qui ne mangera pas cette année car j’ai décidé de faire un repas !

J’explique : pour ceux, nombreux, qui ne le savent pas, un de mes pseudos est Maïté. Non pas que ma silhouette rappelle celle gracile et légère de la susdite présentatrice-cuisinière au fort accent de gras de canard, mais tout simplement car j’adore cuisiner de bons petits plats pour les gens que j’apprécie.

En général, ma cible préférée est ma moitié, celui avec qui je fais des bébés sans jamais tomber enceinte (et pourtant, qu’est-ce qu’on essaye, bordel !), mais le fait est que mon mumur a décidé que la gastronomie anglaise lui plaisait plus et n’est toujours pas rentré de son pays insulaire où je viens pourtant d’envoyer des centaines de types à vélo pour lui rappeler où était l’homme de sa vie : en France, et pas besoin d’en faire le tour à grand coups d’EPO pour me trouver, je suis toujours au même endroit ! (tout message personnel qui aurait pu être perçu dans ce paragraphe serait fortuit et nous nous excusons d’avance si de telles conclusions pouvaient survenir !)

Bref ! N’ayant pas de cobaye marital sous la main, je décidais donc d’inviter quelques amis de longues date et leurs moitié de dates moins longues pour un ti brunch ce dimanche midi.

Et là, ô scandale, ô dilemme, les recettes que j’avais envie d’expérimenter étaient trop nombreuses ! Que faire ? Une sélection ? Demander à un jury de quatre spécialistes de désigner quel serait le meilleur plat avec l’aide des votes par SMS d’un public de collégiennes neurasthéniques ? Enfermer mes livres de cuisines dans un placard filmé 24h/24 et ne garder que la recette qui ne m’aura pas dévoilé tout ses secrets avant la fin du supplice ? Pi encore : brûler mes précieux livres (ainsi que mon imagination culinaire débordante d’où sortaient certaines des recettes à expérimenter) sur l’autel de la facilité et de l’indécision pour finir par servir un plat de pates carbo avec un pot de pâté ?

Hé bien je dis non : « Non ! » (c’est fait !) et je décide plutôt de faire TOUTES les recettes qui me passaient par la tête !

Et là, qu’est-ce que je n’ai pas fait… Dedieu !

20 plats, à 6 personnes, vous savez ce que ça prend comme temps à réaliser ? Une éternité !

J’ai passé une bonne partie de la nuit à cuisiner ! Le tout pour faire, donc, une vingtaine de plats divers et variés, allant de la simple bouchée à des parts respectables de « cuisine expérimentale » . Expérimentale, pas forcément parce qu’il s’agissait que de plats tordus aux mélanges improbables, mais expérimentale parce qu’il ne s’agissait que de recettes que je n’avais jamais préparé, tout simplement !

Alors ça allait du classique tiramisu, houmous ou brochettes satay aux moins classiques sushi de magret, tartare de canard ou autre néo-culinarisme maison ! Je vous passe la liste et les recettes, on n’est pas sur un blog culinaire, mais le fait est qu’au final, même en petites portion de tout, ça fait des quantités énormissimes à manger ! Bilan, j’ai des restes pour des semaines, et je n’ai pas mangé ce soir, juste une infusion, sinon j’allais exploser et vomir-que-la-petite-pétasse-dans-l’exorciste-à-coté-c’est-« Ouioui-fait-son-petit-pâté » !

Personne n’est arrivé au bout de tous les plats, et demain, donc, je remets ça ! J’espère juste que personne n’a été malade à la suite de cette ingestion massive d’aliments digne d’un an d’apport nutritionnel pour un biafrais du quart monde !

Bon, ok, c’est pas passionnant, mais c’est tout ce qui m’est arrivé depuis un moment ! Le reste, Gauthier l’a déjà raconté, vais pas radoter, avec du retard, en plus ! Ou alors il ne me reste plus qu’à râler sur mon cher et tendre qui ne rentre toujours pas… autant parler bouffe, ça vaut mieux ! ;)