On a UrvécuT...

... mais pas l'appartement!
Mon dieu quelle soirée! Je savais que ça allait être l'orgie, mais pas à ce point là!
En vrac: beaucoup d'alcool, des gens, un nouveau concept de contre-teuf, et des cadavres... plein de cadavres... de bouteilles, de gens, de cuvettes...

Tout a commencé un samedi soir par une soirée plage prévue avec Gauthier, une Moumours des Iles, des zamis de la Moumours, des zamis de Moi, des zamis de Gauthier, des bouées, la mer sur le balcon, des maillots de bain, du punch, des cocktails, des litres d'alcools diverses et variés, etc...
Jusque là, tout va bien. Je ne sais pas à quel moment ça a dérivé, mais ça a finit... bizarrement! Des gens partout, du poppers au litre, et surtout... Gauthier, Océane, Emma et ma poire enfermés dans la salle de bain dans une contre-teuf enflamée! Trois phrase cultes en on découlé: "j'arrive pas à yarriver" (prononcé tel quel!) de Océane, morte poule dans le bidet, puis le futur hit de nos soirées "puisque c'est comme ça, je tire la chasse!" (la Somalie n'aura pas d'eau cette année à cause de nous!) et enfin, sorti d'une autre dimension à travers la bouche de Gauthier: "Moumour, va chercher un mamouth!" dont on n'a toujours pas saisi le sens métaphysique de la chose...

Deuxième moment de contre-soirée dans la salle de bain, on était un peu plus nombreux, et un ami toulousain expatrié à explosé de rire assis sur mes chiottes et a, par la même occasion, explosé la cuvettes des chiottes! Résolument, ma salle de bain est prévue pour 4 alcooliques maxi, pas 6 sacs-à-vin!

La dessus, l'alcool diminue un peu dans mes veines, mais reste à un taux pharaonique dans les veines de Gauthier qui a décidé coute-que-coute d'aller au Klito, la boite gay du coin qui est à deux rues de chez moi! Donc j'abandonne une paire de cadavres féminins sur un lit chez moi, et j'accompagne, au péril de ma vie, Gauthier jusqu'à la-dite boite! On a chacun, à ce moment là, une équipe de rugby qui danse des claquettes sur de la makina entre les deux oreilles, mais c'est pas grave, on prend un dernier verre, et on dit du mal des gens allentours! On croise un monument des nuits toulousaines par laquelle Gauthier se fait jeter, et, quelques déhanchements sur de l'électro plus tard, on sort de ce lieu de torture pour rentrer dodoter!

Gauthier a faim, Gauthier veut son Quick'n'toast habituel, donc Gauthier le prendra sur la route du retour chez lui car il ne voulait pas dormir chez moi! On parle donc quelques minutes sur le parking pour se dire au revoir, et là on se fait harponnés par un "Nico", gentil garçon à l'avenant, qui nous colle comme une mouche à un roquefort centenaire, et qui nous tape la causette désespérément pour savoir "si la boite elle est bonne et si y'a de l'ambiance!". Poli, Gauthier lui répond que la boite, elle est pleine de pédés, car le monsieur, il avait l'air échappé d'une troisième mi-temps de rugby, avec l'accent et le QI de poule du supporter bourré qui vont avec, et on voulait pas que ca se passe mal pour lui comme pour les momosexuels dans la boite! Bilan, on a connu toute sa vie (il revenait du Canada en passant par Paris, il connaissait super bien la boite avant, blablabla...) mais on sait toujours pas s'il mangeait du vagin ou du pénis!

Bref... me voilà avec un champ de bataille en guise d'appartement, des cadavres de bouteilles, et une envie de m'enterrer pour ne me réveiller que dans quelques centaines d'années...!