Osaka, me voilà!

Ce blog a beau avoir une vie aussi palpitante que l'encéphalogramme d'une endive bouillie, il ne m'en arrive pas moins des choses dans ma petite vie!

Dernière en date: mon prochain -j'espère- exil au Japon!

J'y suis allu, j'ai vu, j'ai été vaincu! Je suis tombé plus qu'amoureux de ce pays, et Osaka est géniale, comme ville. C'est là que j'ai prévu mon exil. Et pas seul! Je partirai avec un mari sous le coude!
Héééé oui! C'est l'autre nouveauté: j'ai un mari, un officiel, un vrai, un pur, un dur... Bon, ok, ça fait quelques temps que je suis avec, mais j'officialise, car je crois pas avoir déjà dit qu'il était là pour de bon! (Enfin... j'en sais rien, je lis pas ce blog, je l'écris!) Et avec ce mari, on a une passion commune: la bouffe! De la grande cuisine raffinée aux gueuletons orgiaques à pleines mains en passant par la cuisine fusion ou l'exotique, on aime tout!

Prenons donc un mari, une passion, un pays de rêve et rêvé, ajoutons une dose de québécois dans l'équation, et vous obtiendrez le résultat qui se présente à moi en ce moment: partir tenir une école de cuisine française (so chic!) à Osaka!

J'explique: les amis chez qui on a séjourné ont un ami québécois qui cherche des gourmets français pour enseigner la cuisine. Nous, on cherchait quel boulot on pourrait faire au Japon. On a mélangé ces deux ingrédients au détour d'un buffet qu'on avait en grande parti préparé mon cher-et-tendre et moi pour l'anniversaire de notre hôte. Bilan, nous voilà avec une possible carrière de prof de cuisine!

Rien n'est fait, notre peut-être futur patron doit bien étudier tout ça et la faisabilité de la chose, mais si on a son feu vert, ben... en mars, on est résidents sur le sol japonnais!

Bon, après, ça fait pas que des heureux: j'ai mes meilleurs amis qui sont contents d'avoir un pied-à-terre pour les vacances, mais ils sont aussi assez tristes qu'on s'en aille... Mais bon, on peut pas tout avoir! C'est une opportunité unique pour nous, sur le plan professionnel aussi bien que personnel, comme il ne s'en présente qu'une ou deux par vie! Alors on va foncer!
A coté de ça, ma famille s'en fout. Je pars à l'autre bout de la planète mais ça leur fait ni chaud ni froid... Enfin, j'exagère: ils sont content pour moi... un peu triste de moins me voir, surtout ma génitrice, mais heureux que je me réalise enfin... depuis le temps qu'ils me disent de me lancer dans les métiers de la bouche...! Mais après, aucune scène ou tentative de me raisonner, rien, que dalle! Et c'est tant mieux! Ça passera mieux quand j'irai mendier pour financer mon départ, du coup! ^^'

Enfin... j'en dirai plus plus tard... Car pour le moment, je fais surtout des plans sur la comète, rien n'est encore fait!